13 novembre 2004 - Magasin Botanic Obernai

Encore une expérience nouvelle pour notre troupe : animer dans un grand magasin.
Nous nous sommes déplacés en convoi de plusieurs voitures, répartissant le matériel. Départ 13h30 devant le gymnase. Arrivés là-bas il nous faut prendre nos repères : il y a un espace libéré dans le magasin entre les rayonnages de plantes. L’espace sera suffisant pour les numéros prévus mais nous sommes un peu encombrés par notre matériel qui sera purement et simplement glissé sous les étalages de pots de fleurs. Notre toute nouvelle chaîne SONY est installée par terre, toujours au bas des plantes. Je m’organise à côté, avec nos CD, cassettes et appareil photo (numérique, s’il vous plaît ! nouveau également et qui a juste servi en Autriche à la Toussaint pour la première fois). Pour les vestiaires, on nous indique les 2 réduits du personnel. Les jeunes s’y organisent comme ils peuvent. Autre luxe aujourd’hui, Sophie, la belle-mère d’Olivia, a apporté son matériel de maquillage et nous dessine de beaux clowns ou épouvantails sur les visages de Myriam, Catherine et Michel-Nicolas.
Maintenant il s’agit de voir comment on s’arrange pour enchaîner les numéros, certains étant bloqués par leur déambulations en échasses : c’est le cas de Michel-Nicolas et Camille sur grandes échasses et d’Olivia sur les petites. C’est suffisamment compliqué pour les chausser (pas de quoi s’asseoir en position surélevée), il ne s’agissait donc pas de déchausser ensuite pour un numéro. On a donc convenu que le rock se ferait à deux seulement, en alternance Céline+Elise, puis Elise+Sara. Pour Olivia il a fallu trouver une remplaçante pour le numéro des clowns : c’est donc Noé qui a pris son rôle ; il restait encore à remplacer Michel-Nicolas et là c’est Pauline Henry qui a retrouvé ce rôle qu’elle n’avait plus envie de tenir ces derniers temps, mais auquel elle a presque repris goût. En tout cas elle s’est bien « lâchée » et a même fait d’autres apparitions impros en tenue de clown. On a enchaîné les quelques numéros prévus en intercalant des impros pour les changements de costumes (pour aller plus vite, certains changements se faisaient sur place, entre les rayons de fleurs, bien sûr, et le costume précédent était vite glissé dans une caisse sous l’étalage, heureusement que je ne suis plus trop maniaque pour les costumes de clowns !)
Pendant ce temps, nos « échassiers » se promenaient sur le parking, faisant la circulation pour faire garer les clients et les amener ainsi à découvrir le spectacle à l’intérieur.
Une fois la séquence de numéros achevée, on reprenait du début, l’ordre pouvant varier en fonction des disponibilités de chacun. Camille en a vite eu assez de circuler sur grande échasses, ce qui a donc permis de présenter Paracas et James Bond.
Pour les impros, il y avait quelques bons spécialistes : Nicolas en clown bien sûr, mais aussi Diane au golo (quand je lui lance les Beach Boys !) ou même aux massues sur la Panthère rose. Certains y allaient plus timidement, genre Myriam et Catherine, ou Guilhem et Noé. Mais tous se sont bien investis et ont pris un réel plaisir à ce qu’ils faisaient. Pour faire une fois quand même le rock à 4 vers la fin, les filles ont dû forcer Michel-Nicolas à enlever des grandes échasses, sinon il les gardait jusqu’au bout. D’autres ont fait en plus un rock « à pied » et l’ambiance était bien chaude alors. Un petit coup de « Macarena » en impros diverses là-dessus et une petite fille du public est rentrée en piste aussi. Comme Olivia avait maintenant déchaussé également, Diane et elle ont fait un super Indiana Jones, très théâtral et absolument réussi.
Mais l’heure tournait et il fallait songer à finir : 17h30 passées et Yves nous demandait d’arrêter ; dehors les filles ont encore fait 5 minutes de jonglage feu.
Chacun et chacune ont ensuite aidé à ranger et le chef du personnel a rassemblé la troupe pour remercier tout le monde et donner à chacun un bon d’achat de 15€. Tout le monde était satisfait. On a donc laissé les jeunes s’éparpiller dans les allées du magasin pour trouver leur bonheur. Ils n’ont eu aucun mal à dépenser leurs sous ; à part Guilhem, trop raisonnable sans doute, qui a gardé le bon pour ses parents.